Pourquoi apprendre à identifier les crottes de rongeurs ?
Vous avez entendu des grattements dans les murs ? Repéré des aliments grignotés dans le garde-manger ? Et surtout, vous avez trouvé de petites crottes suspectes ici et là ? Il y a de fortes chances que des rongeurs aient élu domicile chez vous.
Savoir reconnaître les excréments des rongeurs est un excellent point de départ pour identifier l’espèce qui vous cause du souci. Car entre un rat noir, un rat brun, une souris ou une fouine, les méthodes d’intervention ne sont pas toujours les mêmes. Et chez Paris Dératisation, on sait qu’une extermination efficace commence par une bonne identification.
À quoi ressemblent les crottes de rongeur ? Les fondamentaux
Les crottes de rongeurs ont quelques points communs : elles sont généralement sombres, de forme allongée, et déposées en petits tas, sauf pour certaines espèces qui se baladent et défèquent un peu partout.
Mais en y regardant de plus près, chaque espèce laisse une signature bien à elle. Taille, forme, texture, couleur : des indices visuels précieux pour comprendre à qui vous avez affaire.
Les crottes de rat brun (rat d’égout) – Musclé, sale… et pas très discret
Le rat brun, ou rat surmulot, est l’un des nuisibles les plus courant en milieu urbain. Il adore les caves, les égouts, les garages peu entretenus et même certaines cuisines pour peu que des miettes traînent.
- Taille : 1,8 à 2 cm de long
- Forme : Grosse, effilée à une extrémité, un peu bombée
- Couleur : Brun foncé ou noir, selon l’alimentation
- Odeur : Très forte, surtout en tas
Le rat brun a tendance à déposer ses crottes dans des lieux fixes, formant parfois de véritables montagnes de déjections. Repérez-les sous les meubles, près des murs ou dans les recoins sombres. S’il est là, il ne fait pas semblant.
Les crottes de rat noir – Acrobate intrusif aux toilettes bien organisées
Moins trapu que son cousin brun, le rat noir préfère les greniers, les combles, les faux plafonds. Plus alpiniste que terrassier, il grimpe partout et peut même passer par les câbles électriques.
- Taille : 1 à 1,5 cm de long
- Forme : Allongée, fine, légèrement courbée, pointes nettes
- Couleur : Brun foncé à noir
Le rat noir est connu pour être un peu plus « propre ». Il fait ses besoins dans des zones précises, souvent en hauteur. Repérez donc ses crottes sur les poutres, les planches ou les tuiles à l’intérieur des toitures.
Un signe révélateur : si les crottes sont bien alignées et concentrées, comme si le rat avait « désigné » ses toilettes, vous avez probablement affaire à un rat noir.
Les crottes de souris – Petites traces, gros soucis
Les souris domestiques sont les ninja des nuisibles : petites, rapides, curieuses. Elles s’infiltrent partout, du carton d’emballage jusqu’au tiroir à épices. Et elles laissent derrière elles de nombreuses petites crottes.
- Taille : 3 à 8 mm
- Forme : Cylindrique, légèrement pointue à une extrémité
- Couleur : Foncé, mais plus clair que le rat
Contrairement aux rats, les souris font leurs besoins un peu partout : sous les meubles, dans les tiroirs, à côté du grille-pain… Une soixantaine de crottes par nuit peut être disséminée sans organisation. Et c’est souvent la première chose qu’on remarque avant même de voir la souris.
Pro tip : si vous voyez des crottes de petite taille mais en très grande quantité, c’est probablement une souris (ou plusieurs) — et vous êtes clairement dans l’urgence d’agir.
Les crottes de loir ou lérot – Petits squatters saisonniers
Ces rongeurs moins connus sévissent plutôt à la campagne ou en bordure de ville. Ils squattent greniers, combles et nichent dans les isolants. Si vous entendez des bruits la nuit entre septembre et avril, ce sont peut-être eux.
- Taille : Entre 1 et 1,2 cm
- Forme : Oblongue, un peu ronde, extrémités peu pointues
- Couleur : Marron clair à foncé
Leur présence est plus saisonnière. Ils entrent chercher un refuge chaud pour l’hiver. Les excréments sont parfois accompagnés de débris de fruits ou de graines.
Crottes fraîches ou anciennes ? Apprenez à faire la différence
Identifier les crottes, c’est bien. Savoir si l’invasion est actuelle, c’est encore mieux.
Quelques astuces utiles :
- Couleur : Des crottes fraîches sont noires brillantes, les anciennes deviennent ternes et grisâtres.
- Texture : Douces et molles au toucher (avec gant, bien sûr !) quand elles sont récentes. Sèches et friables si elles datent.
- Odeur : Plus forte et ammoniacale pour les récentes, surtout s’il y a urine autour.
Ces indices vous permettent de savoir si l’intrus est encore sur place ou si les dégâts sont anciens… dans les deux cas, une inspection plus poussée est nécessaire.
Où chercher les crottes de rongeurs ? Les zones stratégiques
Tous les recoins ne se valent pas. Voici les lieux à inspecter en priorité :
- Placards de cuisine et sous l’évier
- Derrière le réfrigérateur ou le congélateur
- Faux plafonds, combles, greniers
- Caves, sous-sols, garages
- Autour des tuyaux de chauffage
- Coin restes alimentaires (poubelles mal fermées, croquettes d’animaux)
Un bon repérage commence toujours avec une lampe torche et un nez affûté. Et quand on commence à ramper derrière le lave-vaisselle, c’est qu’on est sur la bonne piste.
Ce que vos narines vous disent que vos yeux n’ont pas encore vu
Avant même de repérer les crottes, l’odorat peut alerter. Le mélange urine + excréments produit une odeur forte, piquante, presque sucrée. Plus l’infestation est importante, plus l’odeur vous saute aux narines en ouvrant la porte.
Si vous repérez cette odeur accompagnée de déjections sombres et brillantes, prenez les choses au sérieux : vous êtes probablement en présence d’une colonie active.
Et si ce n’était pas un rongeur ? Les crottes pas si évidentes à identifier
Des crottes, oui, mais êtes-vous sûr que ce sont des rongeurs ? Parfois, des insectes (cafards), des chauves-souris ou même des lézards peuvent laisser des déjections qui prêtent à confusion.
Crottes noires mais aplaties ? Il se pourrait que ce soit un cafard. Déjections en forme de grain de riz mais plus sèches ? Chauve-souris en vue. En cas de doute, n’hésitez pas à contacter un professionnel.
Identifier les crottes… et ensuite ?
Une fois les crottes identifiées, la suite est simple : on passe à l’action. Traitement adapté, pièges spécifiques, nettoyage profond. Une infestation, même discrète, peut vite devenir massive si on traite mal ou trop tard.
Chez Paris Dératisation, on préconise toujours une approche sur-mesure : identifier l’espèce, analyser les points d’entrée, agir rapidement et durablement.
Et si vous avez encore un doute ou que vous préférez ne pas trop vous pencher la tête sous l’évier, pas de problème : appelez-nous. Vos rongeurs ne sont pas prêts pour notre méthode de choc.