Mérule habitation : que faire, qui appeler pour un traitement efficace ?

Mérule habitation : un fléau silencieux à ne pas sous-estimer

Vous avez repéré une odeur de champignon dans votre cave ? Vos poutres en bois semblent ramollies ou se désagrègent au toucher ? Il est peut-être temps de vérifier si la mérule ne s’est pas installée chez vous. Cette moisissure lignivore est une véritable horreur pour tous les propriétaires, souvent découverte bien trop tard… et avec un devis qui pique.

Dans cet article, on va droit au but : comment identifier la mérule, que faire si elle est présente, et surtout, qui appeler pour s’en débarrasser efficacement. Pas de jargon inutile, uniquement des faits et des solutions concrètes. Vous êtes prêt ? On y va.

La mérule, c’est quoi exactement ?

La mérule pleureuse (Serpula lacrymans pour les intimes) est un champignon particulièrement destructeur qui s’attaque au bois humide dans les bâtiments. Une fois installée, elle peut ravager une charpente ou un plancher à une vitesse effrayante. Son surnom, « cancer des maisons », n’est pas une exagération.

Elle se présente souvent sous forme de filaments blancs, d’aspect cotonneux, avec des taches orangées ou brunâtres selon son stade de développement. Contrairement à d’autres moisissures de surface, la mérule s’enfonce dans les matériaux, s’étend derrière les murs et peut même traverser du béton pour aller chercher le bois dont elle se nourrit.

Quels sont les signes d’une infestation de mérule ?

Le problème avec la mérule, c’est qu’elle agit dans l’ombre, souvent pendant plusieurs mois avant d’être visible. Voici les signes à surveiller :

  • Présence d’une odeur persistante de champignon ou de cave humide.
  • Déformation ou affaissement de planchers ou de poutres.
  • Bois qui s’effrite ou qui semble « pourri » au toucher.
  • Filaments blancs, ou masses molles orangées dans les zones sombres et mal ventilées (grenier, derrière les plinthes, cave…).

Si vous avez un doute, n’attendez pas. La mérule progresse vite et les dégâts peuvent devenir structurels, surtout si elle atteint votre charpente ou les murs porteurs.

Quels sont les facteurs qui favorisent l’apparition de la mérule ?

Ce champignon déteste les environnements secs et ventilés. À l’inverse, il adore les endroits sombres, humides et confinés. Si votre maison coche plusieurs de ces cases, vous êtes potentiellement à risque :

  • Infiltration d’eau non traitée (toiture, gouttière, plomberie).
  • Ventilation insuffisante des pièces humides (sous-sol, salle de bain, grenier).
  • Matériaux anciens en bois non traités ou mal entretenus.
  • Travaux récents qui ont scellé des zones humides sans traitement préalable.

La mérule est très présente en Bretagne, dans le nord et l’ouest de la France, mais personne n’est réellement à l’abri. Même à Paris, on découvre régulièrement des infestations dans des immeubles anciens.

La première chose à faire si vous suspectez la mérule

On ne bricole pas avec la mérule. Si vous pensez que ce champignon s’est installé chez vous, il faut agir immédiatement :

  • Ne touchez pas les zones suspectes, vous risquez de disséminer les spores.
  • Ouvrez les fenêtres ou installez une ventilation provisoire pour assécher au maximum l’espace.
  • Appelez une entreprise spécialisée dans le traitement de la mérule.

À noter : certaines mairies, notamment dans les communes fortement touchées, ont mis en place des dispositifs de déclaration. Renseignez-vous auprès de votre mairie : dans certains cas, la déclaration est obligatoire, notamment si la mérule est découverte dans un bien mis en vente.

Qui appeler pour un traitement de la mérule efficace ?

Ce champignon étant particulièrement tenace, il est essentiel de faire appel à des professionnels spécialisés en fongicide du bâtiment. Ne vous fiez pas au premier artisan venu : le traitement contre la mérule nécessite une expertise spécifique, un diagnostic précis et l’utilisation de produits agréés.

Chez Paris Dératisation, on ne traite pas directement la mérule, mais on connaît très bien le sujet. Si vous êtes en région parisienne, on peut vous recommander des entreprises partenaires, expérimentées et certifiées. L’objectif étant toujours le même : une intervention rapide et durable.

Un bon professionnel effectuera généralement :

  • Une inspection minutieuse de la zone infectée.
  • La suppression et l’évacuation des matériaux contaminés (bois, plâtre, etc.).
  • Le traitement fongicide en profondeur, souvent par injection et pulvérisation.
  • Une vérification de la source d’humidité pour éviter toute rechute.

Combien coûte un traitement contre la mérule ?

Le tarif dépendra de plusieurs facteurs : l’étendue de l’infestation, la facilité d’accès à la zone, et les matériaux à remplacer. À titre indicatif, pour un traitement complet accompagné d’un remplacement de bois contaminé, la facture peut aller de 3000 à 10000 €, voire plus si la structure du bâtiment est touchée.

Un prix certes élevé, mais face à la mérule, il n’y a pas de demi-mesure. Mieux vaut investir une bonne fois que de devoir tout refaire six mois plus tard parce que tout n’a pas été traité correctement.

Pourquoi il est crucial de traiter aussi la cause de l’humidité

On ne le répétera jamais assez : un traitement contre la mérule ne sert à rien si l’humidité reste présente. Vous devez impérativement identifier et corriger l’origine du problème :

  • Réparer les fuites de toiture ou de plomberie.
  • Installer une ventilation mécanique (VMC) dans les zones humides.
  • Drainer ou isoler les murs si le taux d’humidité vient du sol.

Il n’est pas rare que le professionnel chargé du traitement travaille en binôme avec un maçon ou un couvreur. Alors ne soyez pas étonné si plusieurs corps de métier interviennent : c’est souvent la garantie d’un résultat durable.

Peut-on prévenir l’apparition de la mérule ?

Absolument. Comme pour tous les nuisibles, la prévention est votre meilleure arme. Voici quelques bons réflexes à adopter dans votre logement, surtout s’il est ancien :

  • Assurez une bonne aération des pièces (notamment caves, combles, salles de bains).
  • Posez un hygromètre dans vos pièces à risque : au-delà de 65% d’humidité, soyez vigilant.
  • Vérifiez régulièrement la toiture, les gouttières et les canalisations.
  • Proscrivez les stockages de bois ou de cartons dans les zones humides.
  • Faites inspecter les poutres découvertes lors de travaux de rénovation.

Et si vous achetez un bien ancien, demandez systématiquement un diagnostic parasitaire. Cela prend peu de temps, mais peut vous éviter bien des surprises… et des milliers d’euros.

Une anecdote qui en dit long

Un de nos clients nous avait contactés il y a quelques années pour une « surveillance de rats » dans les combles. En arrivant sur place, l’odeur nous a mis la puce à l’oreille… sauf que ce n’était pas une puce, mais une belle colonie de mérule qui avait élu domicile derrière le lambris bois. En grattant un peu, toute la poutre portante était rongée. Résultat : démolition partielle du toit et perte de 20 000 € pour les travaux. Et non, il n’y avait aucun rat.

Comme quoi, parfois, le nuisible que vous croyez voir n’est pas celui qui vous pourrit vraiment la vie. Soyez attentif aux signes, et entourez-vous des bonnes personnes.

Derniers conseils pour éviter les ennuis

Pour résumer, la mérule ne pardonne pas l’ignorance ou la négligence. Si vous vivez dans une maison ancienne et que vous repérez des signes suspects, n’attendez pas. Mieux vaut appeler un spécialiste sur un faux positif que de regarder votre charpente tomber pour de vrai six mois plus tard.

Et si vous avez besoin d’un coup de main ou d’un avis, vous pouvez toujours nous contacter chez Paris Dératisation. Même si notre dada, ce sont plutôt les rongeurs, guêpes et pigeons, on connaît bien les coulisses des bâtiments infestés. Et on ne laisse jamais un propriétaire face à un champignon mangeur de maisons sans allié.

Vous avez repéré des filaments suspects chez vous ? Ne restez pas seul face à la mérule. Agissez, et vite.